Bénévolat et Missions
Catéchèse
La catéchèse
« La catéchèse est une éducation de la foi des enfants, des jeunes et des adultes, qui comprend spécialement un enseignement de la doctrine chrétienne, donné en général de façon organique et systématique, en vue d’initier à la plénitude de la vie chrétienne.
Sans se confondre avec eux, la catéchèse s’articule sur un certain nombre d’éléments de la mission pastorale de l’Église, qui ont un aspect catéchétique, qui préparent la catéchèse ou qui en découlent : première annonce de l’Évangile ou prédication missionnaire pour susciter la foi ; recherche des raisons de croire ; expérience de vie chrétienne ; célébration des sacrements ; intégration dans la communauté ecclésiale ; témoignage apostolique et missionnaire » (Catéchisme de l’Église Catholique nr. 5-6).
Les catéchistes
Pape François, dans le Discours aux catéchistes en pèlerinage à Rome à l’occasion de l’année de la foi et du Congrès International des Catéchistes, Vendredi 27 septembre 2013, disait :
« La catéchèse est un pilier pour l’éducation de la foi, et nous voulons de bons catéchistes ! Merci de ce service à l’Église et dans l’Église. Même si parfois ça peut être difficile, si on travaille beaucoup, si on s’engage et qu’on ne voit pas les résultats voulus, éduquer dans la foi c’est beau ! C’est peut-être le meilleur héritage que nous pouvons donner : la foi ! Éduquer dans la foi pour qu’elle grandisse. Aider les enfants, les jeunes, les adultes à connaître et à aimer toujours plus le Seigneur est une des plus belles aventures éducatives, on construit l’Église ! “Être” catéchiste ! […] Attention, je n’ai pas dit “faire” le catéchiste, mais “l’être”, parce que cela engage la vie. On conduit à la rencontre avec Jésus par les paroles et par la vie, par le témoignage. Rappelez-vous ce que Benoît XVI nous a dit : « L’Église ne grandit pas par le prosélytisme. Elle grandit par attraction ». Et ce qui attire, c’est le témoignage. […] J’aime rappeler ce que saint François d’Assise disait à ses frères : « Prêchez toujours l’Évangile, et, si c’est nécessaire aussi par les paroles ». Les paroles viennent… mais d’abord le témoignage : que les gens voient l’Évangile dans notre vie, qu’ils puissent lire l’Évangile. Et “être” catéchiste demande de l’amour, un amour toujours plus fort pour le Christ, un amour pour son peuple saint. […] Cet amour vient du Christ ! C’est un cadeau du Christ ! ».
Si vous ressentez l’appel du Seigneur à partager et à faire connaître cet amour qui vient du Christ, si vous êtes disponible pour « être » catéchiste, n’hésitez pas à contacter le secrétariat paroissial au 04 93 81 00 04, afin d’obtenir un rendez-vous avec le curé de la paroisse.
Cimiez Mission et Développement
L’association Cimiez Mission et Développement est présente sur la paroisse de Cimiez pour aider et soutenir les missions et les missionnaires religieux et laïcs qui, partout dans le monde, travaillent à promouvoir le développement des hommes et des peuples et annoncent l’évangile, en lien avec une présence franciscaine.
L’association s’occupe en particulier de soutenir l’action des Soeurs Clarisses à MADAGASCAR qui sont en charge de trois orphelinats à ANBANJA et ANTSIRABE, par l’achat de sacs de riz. En soutenant les enfants et les jeunes on éveille aussi en eux la joie de connaître Jésus.
Le budget est alimenté par les versements réguliers des personnes qui se sont engagées à soutenir les actions de l’Association, auxquels s’ajoutent parfois des dons exceptionnels de la part de bénévoles et les différentes initiatives qui ont lieu dans la paroisse pendant l’année (vente des crêpes par les jeunes de l’aumônerie et les lycéens, initiatives dans la période de carême, animation de la Semaine missionnaire Mondiale, conférences et témoignages, …).
Le premier vendredi de chaque mois (de septembre à juin) l’Association Cimiez Mission et Développement se retrouve avec le groupe des Pères et Amis de Saint Joseph dans l’église du monastère de Cimiez pour un temps d’adoration eucharistique à 18h, suivie de la messe à 18h30. Vous êtes tous invités à ce temps de prière et de soutien missionnaire !
Pour tout autre renseignement vous pouvez contacter
le secrétariat paroissial au 04 93 81 00 04
ou vous pouvez télécharger la brochure de l’association.
Solidarité et charité
Cimiez Mission et Développement
Bénévolat à l’Hôpital de Cimiez
Le CCFD – Terre Solidaire
Le Secours Catholique
Auprès des malades
Du Catéchisme de l’Église Catholique :
La maladie dans la vie humaine
1500. La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l’homme fait l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. Toute maladie peut nous faire entrevoir la mort.
1501. La maladie peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.
Le malade devant Dieu
1502. L’homme de l’Ancien Testament vit la maladie en face de Dieu. C’est devant Dieu qu’il déverse sa plainte sur sa maladie (cf. Ps 38) et c’est de Lui, le Maître de la vie et de la mort, qu’il implore la guérison (cf. Ps 6, 3 ; Is 38). La maladie devient chemin de conversion (cf. Ps 38, 5 ; 39, 9. 12) et le pardon de Dieu inaugure la guérison (cf. Ps 32, 5 ; 107, 20 ; Mc 2, 5-12). Israël fait l’expérience que la maladie est, d’une façon mystérieuse, liée au péché et au mal, et que la fidélité à Dieu, selon sa Loi, rend la vie : » car c’est moi, le Seigneur, qui suis ton médecin » (Ex 15, 26). Le prophète entrevoit que la souffrance peut aussi avoir un sens rédempteur pour les péchés des autres (cf. Is 53, 11). Enfin, Isaïe annonce que Dieu amènera un temps pour Sion où il pardonnera toute faute et guérira toute maladie (cf. Is 33, 24).
Le Christ – médecin
1503. La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte (cf. Mt 4, 24) sont un signe éclatant de ce » que Dieu a visité son peuple » (Lc 7, 16) et que le Royaume de Dieu est tout proche. Jésus n’a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf. Mc 2, 5-12) : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps ; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2, 17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie avec eux : » J’ai été malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36). Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l’origine des efforts inlassables pour les soulager.
1504. Souvent Jésus demande aux malades de croire (cf. Mc 5, 34. 36 ; 9, 23). Il se sert de signes pour guérir : salive et imposition des mains (cf. Mc 7, 32-36 ; 8, 22-25), boue et ablution (cf. Jn 9, 6 s). Les malades cherchent à le toucher (cf. Mc 1, 41 ; 3, 10 ; 6, 56) » car une force sortait de lui qui les guérissait tous » (Lc 6, 19). Ainsi, dans les sacrements, le Christ continue à nous » toucher » pour nous guérir.
1505. Emu par tant de souffrances, le Christ non seulement se laisse toucher par les malades, mais il fait siennes leurs misères : » Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mt 8, 17 ; cf. Is 53, 4). Il n’a pas guéri tous les malades. Ses guérisons étaient des signes de la venue du Royaume de Dieu. Ils annonçaient une guérison plus radicale : la victoire sur le péché et la mort par sa Pâque. Sur la Croix, le Christ a pris sur lui tout le poids du mal (cf. Is 53, 4-6) et a enlevé le » péché du monde » (Jn 1, 29), dont la maladie n’est qu’une conséquence. Par sa passion et sa mort sur la Croix, le Christ a donné un sens nouveau à la souffrance : elle peut désormais nous configurer à lui et nous unir à sa passion rédemptrice.